Les mots surlignés font l'objet d'une note
1Monseigneur, encores que monsieur le prieur de Vignolz aye esté long temps en ceste
2ville, toutesfoys, son despart a esté si soudain que je n’ay heu le moyen de vous escrire
3par luy. Maintenant que j’ay heu ung peu plus de loysir, je vous ay bien vollu
4advertir de ma bonne santé. Quant à l’estude, encores que je y prenne toute la
5dilligence qu’il m’est possible, monsieur Besson n’y espargne la sienne. Toutesfoys
6ne vous puis-je faire cognoistre ce que je désireroys, mais j’espère, moienant la
7grâce de Dieu, si dilligemment continuer que le cognoistrés et demeurerés satisfaict.
8Monsieur, je prie Dieu vous donner en parfaicte santé très longue
9et heureuse vie. De Paris, ce XVIIIe novembre 1572.
10Vostre très humble et très obéissant filz à jamais
11B. de Simienne